Mobilité
Une redevance kilométrique intelligente et un pacte d’investissement public-privé : la voie à suivre
Défis
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Une meilleure mobilité pour notre économie
Une « mauvaise » mobilité nuit tant à l’économie qu’au bien-être de chacun. En revanche, une mobilité performante peut stimuler l’économie, accroître le bien-être et apporter une partie de réponse aux défis climatiques.
1. -
Le besoin d’infrastructures de qualité et gérées de manière dynamique
Une mobilité performante requiert des infrastructures de qualité et gérées de manière dynamique, qu’il s’agisse des routes, des pistes cyclables, des voies ferroviaires ou fluviales, des plateformes multimodales, des aéroports ou encore des réseaux électriques, des bornes de recharge ou des réseaux hydrogènes.
2. -
L’importance d’une utilisation efficace de la fiscalité
La fiscalité constitue un levier important pour optimiser l’utilisation des infrastructures, pour les financer et pour réduire la pollution atmosphérique. Elle est un outil permettant d’orienter les choix et comportements des citoyens et des entreprises.
3. -
Des indicateurs de mobilité à améliorer
Le Belgian Mobility Dashboard, lancé par la FEB et la fédération de l’automobile et du cycle FEBIAC, offre des informations précieuses, mais les indicateurs de mobilité actuels de cette plateforme accessible à tous doivent encore être améliorés.
4.
Déployer une fiscalité intelligente pour l’ensemble des véhicules sur route en fonction des congestions et de la pollution.
Solutions
Il est crucial de mettre en œuvre les différents éléments de la vision « Stratégie et plan d’action pour une meilleure mobilité » de la FEB , dont :
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Promouvoir les partenariats public-privé pour le financement des infrastructures
Au début de la nouvelle législature, des plans d’investissement ambitieux
seront définis/améliorés. Les partenariats public-privé pourront répondre au défi du financement de ces infrastructures. Nous espérons que ceux-ci seront concentrés entre les mains d’un seul ministre, explicitement chargé d’en assurer la coordination interfédérale.1. -
Implémenter le Rail Roadmap 2030
Le plan d’action Rail Roadmap 2030 a été rédigé par une vingtaine d’acteurs clés du secteur de la logistique. Ses recommandations doivent être mises en pratique dans le cadre du Plan marchandises du gouvernement dont l’objectif consiste à doubler le volume de marchandises transportées par rail d’ici à 2030. Le Plan marchandises, le Rail Roadmap 2030, mais aussi les besoins pour le transport ferroviaire de passagers se rejoignent sur plusieurs points, dont le rattrapage du retard dans l’entretien du réseau, des investissements supplémentaires dans l’infrastructure et le retrait de goulots d’étranglement.
2. -
Introduire une redevance kilométrique intelligente
Une fiscalité intelligente doit être déployée pour l’ensemble des véhicules sur route, qui module la charge à supporter en fonction des coûts collectifs générés, à savoir la pollution et les congestions. Cela, par exemple, via une redevance kilométrique variable selon l’heure de la journée et le lieu. Il faut être attentif à ne pas augmenter la charge fiscale et administrative pesant sur les secteurs intensifs en transports et tenir compte de la concurrence internationale à laquelle nos entreprises doivent faire face. Les recettes de la redevance peuvent alors être réinvesties directement dans l’amélioration des infrastructures et des services de transport. En parallèle, les taxes sur la possession de véhicules, comme la taxe de mise en circulation et la taxe de circulation pourraient être supprimées.
3.