Économie circulaire
Faire de notre expertise en matière de circularité un produit d’exportation mondial
Défis
D’ici à 2030, l’objectif est de renforcer et de consolider la position de l’industrie belge comme leader dans l’économie circulaire européenne. Mais nous sommes encore confrontés à plusieurs défis de taille.
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La non-homogénéité de la législation environnementale
Bien que la Belgique soit à l’avant-garde en matière d’économie circulaire, sa législation environnementale manque de cohérence et d’alignement pour accélérer la transition circulaire.
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Un manque de dialogue et de stratégie à long terme
L’économie circulaire a le potentiel pour assurer une économie résiliente capable de répondre à nos besoins à long terme, avec une attention particulière pour un environnement sain et suffisamment protégé. Toutefois, le dialogue entre les différents pouvoirs publics est insuffisant et on constate une absence de vision claire à long terme.
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Le rôle passif des autorités
Pour faire de l’entrepreneuriat circulaire belge un produit d’exportation performant, les autorités ont la responsabilité de simplifier le climat d’entreprise, de promouvoir et stimuler plus activement l’entrepreneuriat circulaire, ainsi que d’endosser un rôle de modèle.
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La Belgique doit revendiquer son leadership en matière d’économie circulaire et offrir son expertise comme produit d’exportation dans le monde entier.
Solutions
La transition d’un modèle d’entreprise linéaire à un modèle d’entreprise circulaire est complexe et nécessite une étroite collaboration. Trop de difficultés subsistent encore, en matière de financement et de complexité de la législation notamment. Les pouvoirs publics doivent jouer un rôle de soutien et créer un environnement favorable aux modèles d’entreprise circulaires. Nous devons oser être ambitieux et positionner l’économie circulaire comme un produit d’exportation belge dans l’UE. Nos priorités :
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Transposer correctement les directives européennes
Les autorités doivent faire valoir une vision claire pour peser sur la politique du Green Deal européen et anticiper la transposition correcte de ses nombreuses directives, en vue de garantir des conditions de concurrence équitables permettant de préserver notre position concurrentielle. Une réglementation plus stricte en Belgique que dans les autres pays européens peut affaiblir notre compétitivité. Consultez également notre fiche sur le level playing field et la législation européenne.
Ainsi, un indice de réparabilité propre à la Belgique, par exemple, n’entraînerait que des gains environnementaux limités, des charges administratives et de la confusion pour les consommateurs. Nous ne pouvons pas imposer des exigences nationales supplémentaires pour des produits soumis à la réglementation européenne, comme des obligations d’enregistrement supplémentaires dans le nanoregistre belge.
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Renforcer la plateforme intra-belge sur l’économie circulaire
Le Plan d’action fédéral pour une économie circulaire (2021-2024) prévoit une plateforme intra-belge pour une meilleure coopération entre les Régions et avec les parties prenantes. Cette plateforme est opérationnelle depuis décembre 2022 et en sa qualité de détentrice d’enjeux, la FEB y est informée des travaux menés. La plateforme promeut la concertation entre les différents niveaux et témoigne d’une ambition claire de supprimer les barrières. Des évolutions positives sont ainsi observées dans les projets de construction circulaire. Il importe toutefois que la plateforme collabore de manière plus intensive et puisse enregistrer davantage de résultats dans tous les domaines.
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Promouvoir notre rôle de leader dans l’économie circulaire
Nous devons revendiquer notre leadership en matière d’économie circulaire en Europe en promouvant nos connaissances, notre expertise et nos projets d’innovation en tant que produit d’exportation. Ce positionnement trouvera également sa place dans le cadre des missions princières économiques organisées par l’Agence pour le Commerce extérieur, conjointement avec les services régionaux à l’exportation.
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